Depuis les temps immémoriaux, l’homme a fixé ses plus intimes convictions sur une représentation symbolique. L’homme et les groupes humains tiennent à sceller leur idéal sur une marque qui les représente. Cela va des domaines religieux comme politiques. L’homme fait ainsi montre de son attachement à des objets ou à des animaux symboles.
Les figurines des dieux païens constituent ce genre de représentations que l’histoire a étalées le long de l’histoire dès l’antique période. Ce ne sont pas seulement les peuplades naguère qualifiées de barbares ou les nations dans lesquelles elles se sont regroupées qui usaient de ces représentations. Il y avait jusqu’à celles qui commencèrent à se civiliser.
Les Hindous, les Grecs et les Romains de même que les Hébreux, ou les premiers Chrétiens y recoururent. On a découvert un fouillis de fresques et de représentations tel l’aigle des légions romaines, le dessin du poisson dans les catacombes des débuts de l’ère chrétienne.
De nos jours, ces élans dans la représentation symbolique ont été mis en exergue depuis les recherches anthropologiques menées à partir du XIXème siècle, auprès de nos ancêtres d’Afrique, d’Asie ou… du «Nouveau Monde».
Appelées «fétiches», ces représentations prendront désormais l’appellation de «Totem» grâce aux Peaux-Rouges et autres Indiens d’Amérique du Nord qui désigneront ainsi leurs statuettes de représentation de leur protection intime.
Le Totem prend ainsi un sens plus positif au point que depuis le mouvement de scoutisme lancé pendant les expéditions par l’Anglais Baden Powell, les groupes sociaux de l’importance de grandes formations politiques modernes ont choisi de se faire représenter par des symboles totémiques.
Aux états-Unis, le Parti Démocrate se représente par son totem de l’âne et le Parti Républicain (le Grand Old Party ou GOP) est le Parti de l’éléphant.
En Belgique, le fier coq immortalise le groupe ethnique wallon tandis que le lion flamand à deux pattes le groupe ethnique flamand.
Au Congo indépendant, le parti ABAKO s’identifiait sous le totem de la coquille de limaçon. Le Zaïre de Mobutu a vécu l’inoubliable parade du parti MPR pérorant sous le symbole totémique du flambeau qu’une main triomphante tenait. On irait jusqu’à citer le discret totem de la fourmi qui identifie ce parti frère.

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Il lutte pour le principe de dignité et de survie...
Bien ancré dans les couches des populations du terroir, le Parti pour l’Action (P.A) a voulu s’identifier sous un signe totémique. Ses membres qui prennent leurs racines dans ces herbes et ces rivières qui font le ravissement du pré ont opté pour un Totem typique. Le choix est tombé sur ce crustacé qu’est le Crabe.
C’est lors de la campagne électorale pour la Première Législature que le Crabe jaillit comme un jet de lumière et s’impose comme un signe et un symbole: les populations désignaient par ce crustacé «Kala» leur Champion («Ayi Wena Kala» en langue Mbala, tu es un Crabe) alternant avec cette autre appellation «Bakala Ya Ngolo» (l’homme résistant).
Pour la petite histoire autour de ce crustacé fort prisé et recherché dans les parties de pêche commune qu’organisent nos villageoises, il y a à retenir que le Crabe se remarque par son caractère alerte parmi ses pairs contrairement à l’indolente et languissante langouste.

août 2008, le Député Tryphon Kin-kiey Mulumba entreprend ses troisièmes vacances parlementaires dans sa circonscription électorale de Masi-Manimba. Un triomphe. Ici, à Saka, dans Kitoy. PHOTO LE SOFT NUMÉRIQUE.

Il ne s’est jamais laissé prendre au piège de la nasse ou du filet ou ne tombe dans les mains des pêcheurs qui le traquent pour leur marmite. Le crabe résiste toujours farouchement pour se protéger et protéger son territoire et donc les siens propres.
Dans le cours d’eau douce où il gîte sous les fraîches herbes et les racines jonchant les rivières, le crabe sort avec prudence, à moins d’être débusqué par les pêcheurs endurants. Bien malin le chercheur de crabe qui peut parvenir à apprivoiser la nichée d’un crabe. C’est dire que c’est de l’aubaine que de tomber sur ce prestigieux crustacé dont le plat se présente comme un savoureux met très recherché. Ce n’est pas à tout venant qu’il s’offre. Le crabe est trop précieux!
Il suffit de parcourir les plages des côtes atlantiques pour découvrir la préciosité du plat de crabe des mers et des océans tout aussi prisés que celui d’eau douce de l’hinterland continental. à Luanda en Angola, le select plat de crabe est servi pour le plus grand ravissement de ses amateurs de la grande société du pays s’octroyant le luxe d’agréables surprises-parties. Dans les grandes réceptions officielles, le crabe comble bien des convives de classe.
Quant à la caractéristique du comportement de ce crustacé, elle fait référence de noble conduite digne des vertueux combattants. Alerte, pugnace, ne remettant les armes qu’au dernier instant de vie, il n’y a pas de plus élégant animal pour servir de modèle d’idéal aux membres du Parti pour l’Action (P.A).
Sous le Totem du particulièrement attachant Crabe, précieux et empreint de sagacité d’auto-défense, les membres et la formation politique P.A. s’engagent dans le noble idéal de conquête du pouvoir pour la défense des intérêts de la Nation congolaise toute entière et de leurs contemporains à ces jours aux prises avec le redoutable combat de la vie.

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En avant le Parti pour l’Action, sous les augures et la combativité héroïque du précieux Crabe. Ce crustacé vivace et pugnace.

Parti Politique agréé par Arrêté n°047/2008 du 30 septembre 2008 du Ministre d’état
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